BRÈVE BIOGRAPHIE
Travailleuse sociale UFPE – Brésil (1982) ; Maîtrise en Travail social UFPE (1992) ; Doctorat en Philosophie – Università Pontificia Salesiana di Roma (1999) ; Post-doctorat en Sociologie à l’Université Roma Tre (2012-2013). Professeure associée IV UFPE. Enseigne à l’UFPE depuis 1992, en tant que professeure dans le domaine des Fondamentaux du travail social, au premier et deuxième cycle. Directrice du Département de Travail social de l’UFPE, deux mandats, jusqu’en 2006 ; Secrétaire de l’ABEPSS, de 2006 à 2008 ; Coordonnatrice du programme de Maîtrise en travail social UFPE 2009. Coordonnatrice du Groupe d’Étude et de Recherche sur l’Éthique, depuis 2000. Elle coordonne les échanges entre le Travail Social brésilien et italien, promouvant un accord bilatéral entre l’UFPE et l’Università degli Studi Roma TRE et l’Università Milano Bicocca. En 2022, elle a inauguré les recherches dans les ARCHIVES de l’IASSW à l’Université du Minnesota (États-Unis) et étend maintenant cette recherche à davantage de chercheurs dans le monde. Elle est membre générale de l’IASSW/AIETS 2020-2024. Elle coordonne également la Recherche internationale sur la théorie et la pratique du travail social dans le monde en temps de pandémie, avec des chercheurs de cinq pays. Elle est la rédactrice en chef de la Revista Cadernos GEPE, publiée sur le Portal de Periódicos da UFPE.
Énoncé de vision d’Alexandra Mustafa pour l’élection IASSW 2024.
Ma déclaration de vision pour l’élection en tant que membre général de l’IASSW 2024, repose sur l’idée que cette entité est essentielle pour unifier les diverses approches pédagogiques du travail social à l’échelle mondiale. Ces approches, développées au sein de l’IASSW/AIETS, émergent de divers contextes socio-économiques, culturels et politico-éducatifs. Malgré ces différences, toutes partagent une préoccupation commune : l’éradication de la pauvreté et la promotion de la justice sociale et économique. De plus, grâce à une force institutionnelle, soutenue par des statuts légalement établis à l’échelle mondiale et régionale, la voix de notre profession résonne avec plus d’impact que celles qui ne bénéficient pas de cette reconnaissance.
L’IASSW/AIETS est l’institution la plus stratégique pour la profession, en formant des professionnels qui travaillent directement avec les populations dans le besoin. De plus, elle offre l’autonomisation nécessaire pour que le service social puisse dialoguer activement dans les espaces décisionnels majeurs de la planète, tels que les gouvernements. Les institutions internationales telles que l’ONU, l’UNICEF, la FAO, l’UNESCO, etc. sont également des interlocuteurs privilégiés pour suggérer des orientations et des propositions visant à atténuer les souffrances dans le monde.
C’est pourquoi j’ai un vif intérêt à poursuivre un autre mandat en tant que membre général. Mon objectif est d’approfondir le travail déjà accompli et d’encourager une plus grande interaction entre les représentants d’écoles de divers pays. En effet, au cours des quatre dernières années, nous avons entrepris des dialogues théoriques stratégiques avec des homologues de nombreux pays. Ces échanges nous ont permis de débattre de questions essentielles pour notre profession. Une préoccupation majeure est l’emprise du néolibéralisme sur les responsabilités des travailleurs sociaux à l’échelle mondiale. Cette emprise semble être en contradiction avec les programmes sociaux et vise à réduire notre influence professionnelle et notre interaction avec les usagers. Je suis convaincu que nous pourrons, dans les prochaines années, approfondir cette question au niveau international.
Par ailleurs, je suis déjà impliqué dans les Comités de Recherche et de Formation. Je pense qu’il est essentiel que nous établissions une formation axée sur la rigueur scientifique. Cela permettrait de renforcer la pertinence et la cohérence de notre discours théorique face au monde académique. Nous devons également veiller à ce que notre expertise soit reconnue et que nous ne soyons pas perçus comme de simples « tuteurs » extérieurs.
Je participe activement au Comité des Langues et continue de me former dans ce domaine. J’estime être en mesure de contribuer à l’élaboration d’une nouvelle méthodologie de communication internationale. L’objectif est de rendre nos débats plus dynamiques et pertinents.
Concernant les archives de l’IASSW/AIETS, situées à la bibliothèque Elmer Andersen de l’Université du Minnesota, j’ai déjà entrepris une première exploration. Il me semble essentiel que ce précieux matériel, reflet de notre identité en tant qu’organisation, soit rendu accessible à tous nos membres.
En conclusion, je suis convaincu de la nécessité d’augmenter le nombre d’écoles affiliées et de membres de l’IASSW/AIETS. Ma présence en tant que membre de l’IASSW/AIETS pourrait s’avérer bénéfique à cet égard, notamment pour renforcer notre crédibilité et notre attractivité.
Ceci est mon énoncé de vision pour l’élection IASSW 2024.